Pour faire le bon choix pour la charpente, il faut se baser sur différents critères : le budget, les besoins ainsi que les normes architecturales imposées par la ville ou la région. Selon ces éléments, vous avez le choix entre une charpente en bois, une charpente en béton, une charpente fermette et une charpente métallique. Pour la charpente en bois, il est important de savoir sélectionner la bonne essence. Focus sur le sujet.
Quels sont les critères de sélection d’un bois ?
Il existe différents types d’essence de bois. Toutefois, quel que soit le type que vous choisissez, sachez que pour assurer la résistance d’une charpente, le bois doit répondre à certains critères.
Lorsque vous faites le choix d’un bois de charpente, sachez qu’il doit répondre à divers critères de résistance. Il vous faudra prendre en compte la traction, la flexion, la compression ainsi que le cisaillement. Pour garantir la solidité de la charpente, il est conseillé de faire un tri durant le processus de fabrication et d’écarter les pièces qui présentent des nœuds, des fentes, des flaches ou encore des résines. Il existe d’ailleurs des normes de fabrication : classement visuel et mécanique.
Le bois que vous choisissez pour votre charpente doit être adapté à l’emploi. En effet, il est indispensable que l’essence dispose d’au moins une classe d’emploi 2. Cette classe peut être obtenue de façon naturelle comme pour le chêne par exemple ou encore par le biais d’un traitement. C’est la norme NF EN 335-1 à 2 qui définit la classe d’emploi.
Cette catégorie de bois concerne les essences avec une résistance optimale :
– le chêne : avec ce type d’essence, vous pouvez bénéficier d’une résistance mécanique optimale ainsi que d’une forte densité. En effet, le chêne est connu pour sa résistance. De plus, on peut le trouver facilement. En plus de la charpente, vous pouvez aussi l’utiliser pour les travaux de bardage, de toiture, de terrasse, etc. Pour l’utilisation du chêne, il faut prévoir un budget assez important car son prix est assez élevé.
– le hêtre : c’est un bois rétractable qui présente une bonne résistance à la compression. Il est assez facile de s’en procurer, toutefois, le hêtre n’est pas très résistant. Son prix reste assez élevé et il est préférable de l’utiliser pour les travaux de menuiseries intérieures.
– le châtaignier : c’est un bois sûr avec un faible taux de rétractabilité. En effet, il résiste bien aux flexions et il a une bonne durée de vie (plus ou moins comme le chêne). Son parfum tannique est aussi un atout, car cela fait fuir les araignées. En outre, vous pouvez aussi bien l’utiliser pour la charpente que pour les bardeaux de toiture et les travaux de menuiserie intérieure (meuble, parquet, etc.).
– le peuplier, le frêne et l’aulne : ce sont des bois esthétiques, mais qui disposent d’un faible taux de résistance. C’est pourquoi, il est conseillé de les utiliser pour les travaux de menuiserie intérieure.
Ce type de bois est notamment apprécié pour son côté économique. En effet, les bois issus de résineux sont accessibles à tous les budgets. On peut par exemple citer l’épicéa, le pin sylvestre, le pin maritime, le pin laricio, le pin des landes ou encore le douglas. Il est bien de noter qu’avec ces essences, vous n’êtes pas à l’abri des attaques d’insectes et de champignons. Cependant, elles résistent aux flexions et aux compressions et peuvent très bien constituer une charpente solide et résistante. En général, on les utilise pour les tasseaux et les voliges.
Dans tous les cas, sachez que vous pouvez demander conseil auprès d’un professionnel comme l’entreprise R&CO RÉNOVATION à Ingrandes pour vous aider à choisir. Celle-ci dispose d’une grande expertise en la matière et saura vous fournir des conseils avisés et des solutions adaptées à vos besoins. De plus, vous pouvez confier à son équipe vos travaux de charpente et de maçonnerie.