Travaux d’assainissement en milieu rural : quelles sont les réglementations en vigueur ?

La lutte contre les maladies liées à l’insalubrité passe nécessairement par des actions sur l’environnement. Il s’agit notamment de l’assainissement du milieu. En plus de constituer un moyen de prévention sanitaire, les travaux d’assainissement du milieu rural entrent dans le cadre de la modernisation du cadre de vie. Ces travaux font l’objet de réglementations strictes.

En quoi consiste l’assainissement d’un milieu rural ?

L’assainissement est l’ensemble des méthodes, des techniques qui comprennent quatre principales étapes : la collecte, le transport, le traitement et l’élimination des déchets. Ces dernières visent à améliorer de manière notable les conditions sociosanitaires d’un milieu rural. Le principal but est de prévenir les maladies infectieuses liées à la mauvaise hygiène de l’eau et de l’environnement. Il participe aussi à l’urbanisation du milieu rural.

Les réglementations en vigueur

Dans le domaine de l’assainissement du milieu rural, il existe deux systèmes pour améliorer la condition de vie sanitaire : un système non collectif et un système collectif. Les travaux d’assainissement doivent prendre en compte tous les types de déchets. Parmi les deux systèmes existants, le système d’assainissement non collectif est celui recommandé par les textes en vigueur.

En effet, ce système assure la collecte, le traitement et l’élimination dans chaque agglomération. Il n’autorise que la gestion des eaux usées, la gestion des eaux pluviales est laissée à la charge du système d’assainissement collectif. L’épuration des déchets liquides fait l’objet de plusieurs techniques, dont l’épuration par le sol, le filtrage, etc. Selon les réglementations en vigueur, ce système d’assainissement interne doit faire l’objet d’une surveillance stricte et toute déconvenue sera sanctionnée. Il existe des textes clairs sur le sujet depuis des années.

Le système collectif sert de point carrefour à tous les systèmes d’assainissement non collectif. Ce raccordement se fait par l’intermédiaire d’une canalisation. Il gère le trop-plein de déchets dépassant les capacités du système non collectif.

Les différentes composantes de l’assainissement

L’assainissement du milieu rural comporte la gestion des déchets liquides, des déchets solides et des excréments. Chaque type de gestion passe par les quatre étapes de l’assainissement.

La gestion des déchets liquides

Parlant de déchets liquides, les eaux usées, les eaux venant des toilettes ainsi que les eaux pluviales sont concernées. L’hygiène de base impose l’installation à domicile des circuits de drainage des eaux. Ces circuits sont reliés nécessairement à un point du traitement qui relève du domaine public. Pour des raisons d’adaptation du système intradomiciliaire, les eaux pluviales sont directement à la charge du système d’assainissement collectif.

La gestion des déchets solides

La gestion des déchets solides commence déjà dans chaque agglomération. Ils sont stockés dans des poubelles aménagées pour l’occasion. Chaque maison à un point de regroupement des déchets solides. Il existe au plan communal ou régional des structures spécialisées dans la gestion efficace de ces déchets. Une fois recueillis, ces déchets sont traités dans des centres de traitement et recyclés pour un usage plus commode. Aussi, sont-elles déposées dans tous les coins de rue, des poubelles à l’intention de la population.

La gestion des excréments

Les fèces sont les déchets les plus difficiles à gérer. Ils ne doivent pas être stockés pendant longtemps. Les fosses septiques ont une contenance limitée. C’est la principale raison pour laquelle il est recommandé d’avoir recours à la vidange des fosses septiques. Une des sociétés spécialisées dans la vidange des fosses septiques est EURL JEAN GESSET ET FILS. Elle se charge de transporter les excréments que ce soient humains ou animaux vers les centres publics de traitement. Ces centres ont la responsabilité d’assurer une élimination sûre et sécurisée des fèces.

Les travaux d’assainissement du milieu rural doivent prendre en compte l’amélioration des conditions sanitaires dans chaque maison et ensuite dans toute la campagne. Ces travaux ne doivent pas changer l’architecture du milieu et pour cela, il existe des réglementations bien définies.