L’assainissement autonome en 6 étapes

Autrefois, les aménagements spatiaux prévoyaient un ensemble efficient de systèmes d’évacuation des éviers et des eaux-vannes. Plus tard, avec l’évolution de la planification territoriale urbaine, l’État a pu mettre en place un moyen de canalisation publique ayant pour objectif principal la préservation de l’environnement dans lequel vit sa population. C’est l’assainissement collectif. Dorénavant, la majorité des grandes villes des pays européens appliquent une politique écologique d’assainissement public. À cet effet, un bon nombre d’usagers du service public se posent la question sur le cas des habitations se trouvant dans des zones non couvertes par ce système. Ne vous inquiétez pas, de fond en comble, cet article va vous décortiquer les étapes fondamentales à suivre pour un projet d’assainissement individuel ou autonome.

Les règles en matière d’assainissement autonome

La réglementation de l’assainissement public dans les milieux urbains puise sa source de la fameuse loi de 1992. En effet, depuis cette norme, il s’avère, dorénavant une obligation pour chaque foyer d’être relié au réseau d’assainissement commun. Par exception, toute habitation doit avoir au moins son propre moyen d’évacuation ou de traitement des eaux usées avant leur déversement dans la nature. Cette règle d’urbanisme promeut la réduction du taux de pollution, tout en constituant une solution écologique durable.

Les étapes de l’installation d’un système autonome d’assainissement

1.      La détermination du système adéquat en fonction de la destination de l’habitation

Avant de procéder à la réalisation d’un projet d’assainissement individuel, pensez d’abord sur la nature de l’usage de l’habitation. En effet, le système approprié à une résidence principale est distinct de celui d’une résidence accessoire. Par ailleurs, déterminez le nombre de pièces ainsi que celui des éventuels habitants afin de pouvoir en déduire une proportionnalité optimale vis-à-vis de la future installation. Vérifiez également la valeur exacte de la surface capable à accueillir votre infrastructure d’assainissement. Enfin, n’oubliez pas de prévoir le plan de votre future extension de maison.

2.      Les études préalables

Puisqu’il s’agit d’un projet de construction, encore faut-il que des études a priori soient menées efficacement, et ce par un professionnel en assainissement autonome. Durant cette phase, les sols, les caractéristiques géologiques du relief, l’environnement ainsi que les matériaux servant à la construction de l’habitation feront l’objet d’une série d’analyses techniques strictes.

3.      La comparaison des offres de service d’installation d’équipement d’assainissement

Autant vous le dire, tout est question d’économie. Misez sur les offres qui proposent un meilleur rapport qualité/prix et surtout, n’oubliez pas de déterminer les charges fixes qui pèsent sur votre projet comme les charges fiscales, les frais de procédure de demande de permis (s’il s’agit d’une construction importante), etc. Cela vous aide à mieux affiner le budget nécessaire.

4.      La vérification par le SPANC

Le SPANC ou Service Public de l’Assainissement Non Collectif est un organisme étatique en charge du contrôle en amont de tous les projets d’installation d’assainissement non collectif et est rattaché à l’autorité municipale. Il dispose d’une compétence absolue par rapport à l’appréciation de la faisabilité et de la conformité du projet aux normes en vigueur. Par conséquent, il lui appartient d’approuver ou de refuser l’aménagement projeté par le demandeur. Son avis favorable se concrétise par l’émission d’un certificat de conformité.

5.      L’installation proprement dite

Aux fins de pouvoir jouir de vos droits de garantie, optez pour les services d’un spécialiste de renom. Il saura vous orienter et vous conseiller sur l’optimisation de votre système d’assainissement autonome. Obtenir en ligne un devis détaillé d’une équipe professionnelle et expérimentée est désormais la meilleure façon d’échapper aux déplacements fastidieux.

6.      L’entretien du système d’assainissement et le contrôle en aval par le SPANC

Une fois votre nouveau système d’assainissement individuel fonctionnel, votre première obligation est de le maintenir en bon état. Autrement dit, vous allez l’entretenir. Faites-en sorte que les eaux domestiques soient parfaitement filtrées via votre réseau d’assainissement non collectif. Pour ce faire, effectuez une vidange périodique des canaux de conduit ainsi mis en place. L’intérêt étant d’arrêter le soulèvement de la hauteur des boues susceptibles d’obstruer les conduits d’évacuation. D’ailleurs, le SPANC va veiller au bon fonctionnement de votre installation par le biais d’un contrôle en aval. Enfin, archivez tous les documents de constat à l’issue de chaque suivie technique.