Quel matériau pour la gouttière ?

Assurant l’évacuation des eaux pluviales, la gouttière est indispensable pour la protection des murs de la maison. Cet ouvrage peut être fabriqué avec différents matériaux comme le zinc, le PVC, le cuivre, l’aluminium, l’acier, le composite, et même le bois. Chacun a ses avantages, mais certains matériaux sont plus appréciés que d’autres. Pour quelles raisons ? La réponse en quelques lignes.

La gouttière en zinc

La plupart des foyers en France choisissent la gouttière en zinc, du fait de l’excellent rapport qualité/prix qu’elle offre. Son efficacité n’est plus à prouver, puisqu’elle a une durée de vie entre 30 et 40 ans. De plus, le zinc s’adapte à la forme de la gouttière, qu’elle soit pendante ou rampante. En effet, ce matériau est caractérisé par sa souplesse, facilitant le façonnage des ouvrages. Pour renforcer son étanchéité, le zinc peut être revêtu d’une couche de protection par galvanisation. La gouttière en zinc offre donc une meilleure résistance aux variations de température et à la corrosion.

Par contre, la pose de la gouttière en zinc est assez compliquée. Cela est dû à l’emboîtement complexe des éléments constitutifs de la gouttière, sans parler de la soudure. Si l’installation est réalisée par des professionnels, le résultat paraîtra sans doute dans l’aspect bien dissimulé et la performance de l’ouvrage.

La gouttière en PVC

Elle semble concurrencer la gouttière en zinc grâce à son prix plus abordable. Effectivement, la gouttière en PVC est la plus économique. Même si elle n’existe qu’en profil pendant (la forme rampante est rare), elle est disponible dans de nombreux coloris. Elle peut donc prendre la couleur de la façade. La similitude des teintes camoufle la gouttière et donne du cachet à l’aspect extérieur de la maison. Côté résistance, le PVC est insensible à la corrosion et aux agressions chimiques.

Cependant, ce matériau n’apprécie pas les variations de température. Exposé à des conditions climatiques extrêmes, notamment le froid, le PVC va se fendre. Contrairement aux gouttières en métal, celles en PVC ne sont pas réparables. Leur durée de vie varie de 15 à 20 ans, si elles sont bien entretenues.

Par ailleurs, il existe de nombreuses catégories de PVC de qualité différente (selon l’épaisseur). Les modèles de gouttières en PVC haut de gamme sont alors plus résistants, et logiquement, plus chers.

La gouttière en aluminium

Tout comme la gouttière en zinc, celle en aluminium offre aussi un bon rapport qualité/prix. Bien qu’elle soit relativement abordable, elle accapare à elle seule, résistance, praticité et esthétique. Grâce à ses versions laquées colorées, la gouttière en alu apporte de la cohérence à toute la façade. L’aluminium étant un matériau assez léger, la mise en œuvre de l’ouvrage est plus simple, d’autant plus qu’il n’y a pas de soudure. C’est donc la meilleure alternative entre la gouttière en zinc et celle en PVC. De plus, la gouttière en alu résiste à l’épreuve du temps, avec une durée de vie moyenne de 20 ans.

Si la gouttière en alu est de plus en plus prisée, c’est aussi grâce à son adaptabilité à différents styles de maisons. De type rampant ou pendant, elle est disposée sur le chantier à l’aide d’une profileuse d’usage professionnel chargée dans un camion. L’ouvrage est obligatoirement réalisé en sur-mesure.

Pour une installation soignée de gouttières en aluminium, l’entreprise Livolsi et Fils à Cuers est à votre service. Elle intervient dans le Var et les Alpes Maritimes.

Les gouttières réputées être les plus solides

La gouttière fabriquée avec du cuivre est celle qui s’adapte à tous les aléas climatiques (neige, chaleur, vent, pluies… ). En effet, la résistance de l’ouvrage est évaluée à 50 ans. La gouttière en cuivre n’a donc pas d’inconvénients en termes de qualité, mais a un prix. Son installation représente un investissement coûteux. D’autant plus qu’il faut se tourner vers des professionnels en travaux de couverture et de zinguerie.

La gouttière en acier galvanisé figure aussi parmi les plus solides. La galvanisation avec un revêtement en zinc (ou en alliage de zinc) lui confère sa robustesse. Malgré son prix abordable, la gouttière en acier a aussi quelques points faibles. L’acier est assez lourd et la corrosion peut l’affecter, même s’il est galvanisé. L’application d’une peinture anti-rouille est donc nécessaire pour retarder la corrosion.

Les gouttières les plus rares

La gouttière en bois est rarement utilisée dans les habitats d’aujourd’hui. Les maisons traditionnelles et écologiques en sont les exceptions. Pourtant, auparavant, on fabriquait les gouttières exclusivement avec du bois.

Même si le bois est lourd, la noblesse de l’essence accorde un charme rustique à tout l’habitat. D’ailleurs, les chalets savoyards étaient équipés de gouttières en bois depuis des siècles, sans présenter des marques d’altérations flagrantes.

La gouttière en composite est aussi rare, puisque c’est une conception récente. La matière composite est à base de résine de polyester et de fibre de verre. Malgré son aspect peu esthétique, cette gouttière présente des propriétés de résistance à la corrosion et aux intempéries. Elle est plus employée dans les constructions industrielles.