3 points à savoir sur le terrassement

Le terrassement, marque le début d’un chantier. Par définition, il s’agit de l’ensemble des opérations permettant de préparer un terrain. Généralement, ces travaux consistent à préparer le sol en creusant en profondeur et en déplaçant une quantité importante de terre et/ou de roche pour mettre le sol à niveau. Néanmoins, avant de vous lancer dans ce type de travaux, découvrez ci-dessous les points essentiels à savoir.

L’importance d’un terrassement

Terrasser est important, car il assure la pérennité d’une construction. En effet, il permet d’adapter le terrain aux contraintes  naturelles et aux besoins de son propriétaire. De ce fait, il facilite les travaux d’édification et/ou de renforcement.

Notez bien qu’une fois les fondations réalisées, procéder à un terrassement est difficile. Raison pour laquelle, il faut le réaliser en premier lieu en faisant appel à un terrassier.

Les 7 étapes d’un terrassement

Le terrassement est composé de plusieurs étapes, qu’il est nécessaire de respecter. Certaines vous donneront du fil à retordre si vous souhaitez le faire vous-même, d’autres ne pourront être réalisées que par un professionnel. En voici les 7 étapes.

1. Le piquetage ou « bornage » du terrain

Faire appel à un géomètre est la meilleure solution pour pouvoir délimiter officiellement un terrain et poser des bornes.

Le bornage ne prend pas plus d’une matinée et vous recevez dans la semaine les papiers officiels. En moyenne, le prix d’un bornage est compris de 500 et 1.500 € avec les frais de notaire.

2. L’extraction

Cette étape consiste à déplacer la terre et autres matériaux en trop avec des machines telles que :

  • Une pelle mécanique ;
  • Une décapeuse ;
  •  Un bulldozer ;
  •  Un chargeur.

Il vous est possible de faire cette opération vous-même ou la confier à une entreprise de terrassement ou de travaux publics afin de gagner du temps

3. L’évacuation des eaux

Une fois préparé, votre terrain doit permettre le ruissellement des eaux de pluie.

Il est possible que des drains et des regards doivent être posés selon la nature de votre terrain, sa localisation et l’état du sous-sol.

À savoir que la profondeur des canalisations est réglementée selon la municipalité.

4. Le décaissement et la préparation des voies

Il s’agit ici de déblayer la terre et les gravats, à l’aide de petits outils (pelle, pioche, brouette, etc.) ou d’engins plus imposants comme les tractopelles, pelleteuses, bulldozer, camions et bennes.

5. La viabilisation

Cette étape ne concerne que la construction d’une maison individuelle. Elle a pour objectif d’amener l’eau, l’électricité, le gaz, les câbles téléphoniques et Internet sur le terrain, mais aussi les tuyaux du tout-à-l’égout.

6. La pose d’un film géotextile

Le film géotextile a pour but de séparer la terre de la couche de remblais concassés. C’est le même type de film que l’on utilise sous les terrasses. Sa première fonctionnalité est d’éviter la repousse de mauvaises racines et autres végétaux tout en permettant l’évacuation des eaux de pluie.

7. Le remblaiement

Attention, certains terrains sont interdits de remblayage. C’est le cas lorsque votre construction pourrait être inondée lors de la saison des pluies ou que votre commune ne l’autorise pas. Le réflexe à avoir est donc de se renseigner auprès de votre mairie. Sachant que 1 m3 de terre remuée occupe plus de volume qu’une terre tassée, l’épaisseur du remblai sera majorée de 20 à 30 %.