Le faux plafond ou plafond suspendu peut offrir de nombreux avantages, notamment en matière d’isolation thermique et phonique, mais surtout en matière d’esthétisme. Cependant, quel budget faut-il prévoir pour le réaliser ? Comment le poser ? Quelles en sont toutes les spécificités ? Découvrez dans cet article toutes les informations que vous avez besoin concernant le plafond suspendu.
Le faux plafond : c’est quoi au juste ?
Le plafond est souvent solidarisé avec le sol de l’étage supérieur ou des combles. Ainsi, le plafond suspendu est comme une structure additionnelle à celle d’origine. Cependant, celle-ci est totalement indépendante du plancher supérieur. Le faux plafond est aussi composé de différents matériaux qui peuvent s’apparenter avec les plafonds classiques, notamment ceux en bois ou en plâtre. Il peut également être réalisé avec du placo (placoplatre BA13), de la toile, ou même du PVC.
Si vous envisagez de placer des spots d’éclairage ou de camoufler la tuyauterie et les diverses câbles, vous aurez besoin d’un plafond suspendu. De plus, il est possible de placer des matériaux isolants entre ce type de plafond et le plafond original pour améliorer la performance énergétique de la maison. Mais cela permet aussi de réduire l’empreinte environnementale du faux plafond.
Pose de plafond suspendu : durant la construction ou la rénovation ?
Il est possible d’installer un faux plafond aussi bien au cours d’une construction qu’une rénovation. Néanmoins, dans les vieux logements, la hauteur du sous-plafond est importante afin de pouvoir l’installer. Cependant, l’opération nécessite une rénovation énergétique pour que les performances de la maison soient parfaitement améliorées.
La pose de faux plafond : par où commencer ?
Vous devez savoir que les travaux d’installation de faux plafond doivent répondre à une procédure particulière. De plus, il existe plusieurs étapes essentielles qu’il faut suivre durant l’opération :
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Fixer une cornière de rive : cela doit être effectué sur les murs, notamment autour du plafond. Pour ce faire, vous devez utiliser des chevilles à frapper. Il faut également que la cornière soit totalement horizontale.
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Installer un rail sur la cornière : par intervalles d’au moins 60 cm. Il faut également placer des suspentes sur ces rails à chaque rangée.
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Poser des plaques de plafond suspendu : cette opération doit être réalisée de façon à ce que les plaques soient perpendiculaires à l’ossature métallique qui est déjà mise en place. Ensuite, il faut les visser et les fixer tous les 40 ou 50 cm.
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Boucher les trous des vis et installer des bandes de plâtre, et cela, sur toutes les jointures de chaque plaque. Ensuite, il faut enduire et lisser le support.
Plafond suspendu : est-ce économique ?
Sachez que le coût de la fabrication et de l’installation d’un plafond suspendu est généralement de 50 euros par m².
Par ailleurs, l’isolation d’un plafond suspendu répond principalement à des impératifs en matière de rénovation de maison et d’économie d’énergie. En effet, s’il est posé sous un autre étage, sa mise en place peut pallier aux nuisances sonores. En revanche, lorsqu’il est installé sous des combles, il peut facilement empêcher les déperditions thermiques qui sont associées au toit de la maison.
De ce fait, la pose d’un plafond suspendu permet donc d’optimiser le confort acoustique et thermique du bâtiment. D’autant plus que l’isolation du plafond va vous permettre de réaliser jusqu’à au moins 30 % d’économie d’énergie, ce qui évitera la surconsommation et réduira le montant de vos factures énergétiques.